Le gaz carbonique est à la une de tous les médias dès qu’une perturbation climatique extrême apparait puisqu’il est établi que la cause essentielle est l’augmentation continue de la température de l’atmosphère terrestre qui lui incombe.

Ce constat négatif ne doit néanmoins pas masquer que sans lui :

  • sa combinaison avec l’eau catalysée par la photosynthèse, il n’y aurait pas de  biomasse animale et végétale et d’oxygène, donc pas de vie sur terre,
  • sa capacité à retenir le rayonnement infra- rouge donc à être un des éléments majeurs de l’effet de serre sans lequel la Terre serait bien trop froide pour être habitée.

En fait le gaz carbonique n’est perçu comme une pollution majeure que depuis le début de l’ère industrielle. La cause est connue de tous : c’est la consommation massive de charbon et de pétrole à des fins de matières premières et énergétique dont la combustion rejette massivement le gaz carbonique d’origine fossile dans l’atmosphère, faisant passer sa concentration de 0,028% au début du 19èmesiècle à 0,035% en 1958, 0,038% en 2005, 0,040% en 2015.

Ces valeurs ne représentent pas l’ensemble du gaz carbonique d’origine fossile envoyé dans l’atmosphère puisque l’hydrosphère océanique va en absorber une part très conséquente par dissolution. Les lithosphères continentale et océanique en absorbent de leur côté une part notable par carbonatation et sédimentation.

Le schéma qui suit, résume cet état :

La conséquence la plus visible de ce relargage massif de carbone fossile dans l’atmosphère fut l’augmentation de 1°C de la température moyenne de l’atmosphère terrestre avec les conséquences que l’on sait depuis les dernières décennies.

Si l’on veut rester dans les limites d’une augmentation de température de 1,5°C recommandé par le GIEC pour que sécheresses, inondations, crises alimentaires et migratoires ne dérèglent pas violemment notre société, il faut laisser le charbon et le pétrole là où ils sont.

Pour cela il faudra simplement supprimer la combustion atmosphérique des hydrocarbures fossiles. Le propos peu paraître fantaisiste et provocateur quand on sait l’importance industrielle du secteur mais c’est inéluctable si l’on veut que le dérèglement du climat prenne des tours insupportables.

Les grandes banques mondiales commencent déjà à l’anticiper et voient à terme rapproché l’ensemble des grandes compagnies pétrolières s’émanciper progressivement de la ressource fossile qui fit leur fortune pour prendre en main les ressources renouvelables avec les moyens requis pour sortir la planète de la situation périlleuse qui se profile à l’horizon immédiat.

Le procédé LEEBIO va être un acteur décidé de ce grand chambardement planétaire puisqu’il utilise la biomasse comme concentrateur idéal du C02 atmosphérique en produisant énergie et matière premières pour l’industrie dans un cycle sans fin où la seule énergie mise en jeu est celle du soleil.