Michel, Pierre, Barthélémy Delmas

Je suis né le 28 août 1947 à Saint-Hippolyte (12), France ; marié à Mau-Hoa Quach le 10 février 1975 à Phnom Penh (Cambodge). Nous avons deux fils, Guo-Fang né à Paris le 27 mars 1978 et Guo-Hua né à Toulouse le 9 juin 1982.
J’ai obtenu quelques diplômes, de mon certificat d’études primaires en 1958 au doctorat en chimie organique en 1971 puis en Sciences en 1980.
Je suis aujourd’hui Professeur Emérite à l’Université de Toulouse (www.univ-toulouse.fr) et Président de la société BioEB (www.bioeb.fr).
J’ai effectué l’essentiel de mes travaux de recherches universitaires dans la composante technologique de l’Université de Toulouse : L’Institut National Polytechnique de Toulouse (www.inp-toulouse.fr) ;  dans le cadre de l’Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques et Technologiques  (www.ensiacet.fr) et plus particulièrement aujourd’hui dans le Laboratoire de Génie Chimique – STPI (www.lgc.cnrs.fr)
Ma carrière autour du Monde commence en octobre 1971, après ma thèse de doctorat en Chimie Organique, par un séjour de deux ans à l’Université de Montréal (Canada) où je continue une formation par la recherche et fais mes premières armes d’enseignant.
Je suis, à partir du 1er octobre 1973, nommé Professeur au titre de la Coopération Militaire à l’Ecole Supérieure de Chimie de Phnom Penh (Cambodge).
L’état de guerre qui sévissait dans le pays interdisait, faute de moyens, les activités de recherche. L’essentiel de mon temps a été consacré à l’enseignement.
Un dénouement brutal dû à l’état de guerre mit fin à ma mission le 17 mars 1975 et, après un séjour d’attente en Thaïlande et au Laos, je suis affecté au titre de la Coopération Civile à la Faculté des Sciences et Technique de Sfax (Tunisie).
Je resterai en poste six ans pendant lesquels j’ai créé plusieurs enseignements pratiques, dirigés et magistraux dans des domaines aussi différents que la chimie minérale et organique, la géochimie ou la thermodynamique. 
J’entre ensuite comme Maître de Conférences à l’Institut National Polytechnique de l’Université de Toulouse le 1er octobre 1981 et je suis nommé Professeur le 1er avril 1983. 
Cela a été un tournant de ma carrière puisque j’ai depuis ce jour inversé le sens de mes voyages. Je n’allais plus à Toulouse mais j’en partais.  
J’ai alors eu l’opportunité de créer et diriger différents laboratoires. Une passionnante coopération nationale et internationale avec différentes entreprises et universités continue à se développer aujourd’hui.
J’ai donc été et suis engagé, dans des programmes de recherche et développement à caractère académique et / ou industriel certes en France et dans l’Union Européenne mais aussi en Amérique du Nord et du Sud, Afrique du Nord et de l’Est, Asie du Sud-Est et Caraïbes.  
Au titre des distinctions, M. Hubert Curien, Ministre de la Recherche et de la Technologie, m’a remit le 2 octobre 1991 l’insigne de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite.
A côté de mes fonctions Universitaires, j’ai créé en 1992 un cabinet libéral d’ingénieur conseil (RCS Toulouse 388341190 – NAF 741G) et j’ai été inscrit en qualité d’Expert en Chimie et Environnement près la Cour d’Appel de Toulouse dans le cadre réglementaire prévu par la loi qui m’a permis d’exercer simultanément ces activités au demeurant parfaitement complémentaires.
Trop pris par mes autres activités, j’ai mis fin en 2014 à mes fonctions d’Expert Judiciaire.  
Pour aller au bout de ma logique du développement, j’ai été à l’origine de la création et/ou du développement de quelques sociétés.
Parmi les plus marquantes : la société CIMV 
Elle a été la première à avoir pour objet de promouvoir mes concepts de bioraffinage végétal reposant sur la séparation sans dégradation et sans pollution des composants de résidus lignocellulosiques (pailles, bois, bagasses, etc..) à l’échelle industrielle.
La société CIMV, créée en 1998, met en œuvre un raffinage végétal en milieu acide acétique/ acide formique à 105°C pour produire quantitativement du bioéthanol 2G et de la biolignine. 
J’ai quitté CIMV en juin 2016, certes sur un différend stratégique, mais en bon accord avec l’actionnaire majoritaire.
La dernière et pas la moindre : la société BioEB
Elle a été créée en Septembre 2018 après 2 ans de recherches menées dans le cadre de mon Cabinet Conseil. J’y ai développé la part énergétique de la cellulose, via le gaz de synthèse (SYNGAS) et le cycle du gaz carbonique atmosphérique. Cela s’est fait en me basant sur mon concept de raffinage végétal et en utilisant seulement l’acide formique à 85°C, en dessous du point d’ébullition de l’eau, ce qui constitue une grande première dans ce domaine. 
J’ai pu déposer 5 brevets européens en cours d’extension internationale et 11 marques commerciales qui définissent et protègent la technologie LEEBIO™ développée par BioEB. La société possède l’exclusivité des licences,  brevets et  marques LEEBIO™ et a en charge son développement industriel.
La démonstration analytique et expérimentale que la lignine, notamment la LEELIGNIN™ produite par le procédé LEEBIO™ est un ensemble d’oligomères homogènes réguliers, et non un ensemble de polymères hétérogènes complexes a été faite.
Elle est capable de remplacer poids à poids le phénol et ses dérivés dans toutes leurs applications ainsi que bon nombre de molécules hydroxylées industrielles d’origine pétrolière comme le PEG, donc avec une valorisation économique identique.
Le paradigme qui vouait la lignine à des applications de très bas de gamme est rompu. Elle devient donc l’oligomère essentiel de la lignocellulose.
Ces travaux ont permis la démonstration expérimentale qu’une part décisive et déterminante du futur énergétique de notre planète réside simplement dans le cycle sans fin du gaz carbonique atmosphérique.
Ils ont été rendus possibles par un investissement privé et public notamment de l’Union Européenne de près de 100 millions d’euros sur une dizaine d’années.
Les principaux contrats européens ont été : Biocore, Innobite, Biomimetic, 2G-Biopic
J’ai été à l’origine du programme H2020 2G – Biopic, qui a été validé par l’Union Européenne. Cependant, il n’a pas pu être finalisé, ce qui a été à l’origine de mon départ de CIMV en 2016.